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Doha "notre retour"
14 août 2019

Partir c'est mourir un peu...

 

"Partir, c'est mourir un peu,
C'est mourir à ce qu'on aime.
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et en tout lieu.

C'est toujours le deuil d'un vœu,
Le dernier vers d'un poème ;
Partir, c'est mourir un peu,
C'est mourir à ce qu'on aime.

Et l'on part, et c'est un jeu,
Et jusqu'à l'adieu suprême 
C'est son âme que l'on sème,
Que l'on sème à chaque adieu.

Partir, c'est mourir un peu…"

 

                  Edmond Haraucourt

 

 

Ce poème me trotte toujours dans la tête depuis la première expatriation en Corée !

Aujourd'hui on va voir en quoi partir est une sorte de jeu ..."Et l'on part, et c'est un jeu,"

Alors le but du jeu était d'atteindre la Qatar sans visa...

Après quelques péripéties j'ai réussi à poser les pieds sur le sol Qatari !
A Roissy ils ne voulaient pas me laisser partir car mon visa n'était pas finalisé et surtout "les-dames-du-guichet-d'embarquement" que j'avais en face de moi ne comprenaient pas que malgré mon numéro de passeport sur le document c'est le nom du mari qui apparait partout... pourtant elles étaient censées être de la compagnie "QATARairways"... Finalement, elles ont vu en en-tête "ministère du Qatar" et m'ont laissé prendre l'avion ! 
Mais ce n'était pas terminé car j'ai quand même réussi à confondre le numéro de mon vol (042) et ma porte d'embarquement ( 36 ) ce qui m'a procuré la "joie" d'être refoulée au contrôle douanier ! Le "monsieur-du-portique-de-contrôle" était très compréhensif et m'a même conseillé de repartir avec la "banette" dans laquelle j'avais déjà déposé mon ordinateur, mes flacons de liquides ET mon chapeau de paille ! Donc voilà une petite "Christelle-tête-en-l'air-ou-plutôt-véritable-boulet" repartie pour 10 min de marche avec un sac à main, un bagage à main et une banette de contrôle dans les bras.
Evidemment les réactions ont été diverses et variées, il y a eu :
                   - le couple de chinois en panique qui se demande bien où il faut trouver une banette blanche pour se rendre à sa porte d'embarquement.
                   - les français aguerris au regard méprisant "mais qu'est-ce qu'elle fout avec une banette de contrôle dans les bras!!!"
                   - et les vigiles de l'aéroport qui me demandent des comptes à propos du matériel des Aéroports De Paris subtilisé.... :
"- Mais c'est le monsieur porte 42 qui m'a dit de la prendre pour aller porte 36 !!!
- Ah bon ?!?!?!? Ok, mais vous avez de la chance !!!"
Avec "ma chance" sous le bras j'ai atteint ma porte, et ai pu prendre le bon vol !
Alors dans l'avion il y a bien eu le monsieur devant moi qui essayait de remonter son siège en tirant furieusement sur mon mollet... Mais ça c'est drôle !!!
Arrivée à Doha Eric avait tout organisé et à peine sortir de l'A380 (et oui j'ai pris le gros "navion" !) Une jeune femme avec un grand sourire m'attendait et m'a emmenée vers un salon où j'ai bu un thé en attendant qu'on me ramène mon bagage qui était en soute. théchapeau
MAIS le problème de visa s'est produit de nouveau, cependant cette fois j'ai eu l'explication,  mon billet de retour étant le 18 décembre je ne pouvais pas entrer dans le pays alors qu'un visa touriste est de maximum 3 mois.... Bon, voilà quand on sait d'où vient le problème on peut discuter !!! 
Pour finir il me fallait l'adresse oú je loge mais à part "Wyndham West Bay Tower" Je ne savais pas, c'est là que le téléphone portable est bien utile ; le service immigration a contacté Eric qui commençait à se dire qu'on m'avait renvoyée dans mon pays...Il lui semblait bien que le papier qu'il m'avait fourni n'était pas vraiment un visa....

 

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L
Coucou
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